L’histoire commence en 1825 dans un paradis floral : Cannes. Entouré d’essences de pin, d’iris, de citron, de rose, de jasmin, d’orange, de violette, de mimosa, de cédrat, de myrte, de romarin, de genévriers, de lavande … un véritable festival de fragrances qui donne l’idée à Monsieur Hermann d’ouvrir une distillerie de fleurs d’orangers, alimentée par les eaux pures du Ru de la Foux, dans l’île Notre Dame (actuelle rue des Etats-Unis).  Le charmant petit port de pêche attire l’aristocratie britannique dès 1835. En 1893, deux aristocrates, l’un anglais (Marcus Spurway) et l’autre irlandais (Herbert O’Donoghue) rachètent la distillerie et s’installent sur la Croisette. La société ouvre des comptoirs à travers le monde et enrichit ses compositions parfumées d’essences nobles et rares. C’est alors que la marque acquiert une dimension internationale et prend une place parmi les parfumeurs de renom. C’est en 1935 que Jacques Langasque, alors directeur de Spurway, rachète l’entreprise. Il agrandit la gamme des fragrances, créé des eaux de toilette et des crèmes corporelles. Il préserve un seul comptoir au Canada et garde le siège à Cannes. Le savoir-faire et la notoriété de la famille Langasque marient senteurs traditionnelles et produits innovants au sein d’une gamme étendue de produits qui permettent à Marcus Spurway de satisfaire une clientèle devenue aussi fidèle que renommée (Reine Elisabeth II, Michèle Morgan). Mais comme elle est aussi intimement liée à l’histoire de Cannes, elle évolue aussi avec la création du festival du cinéma en 1946 en allant à la rencontre d’une clientèle internationale parfois prestigieuse. De nombreuses stars sont séduites par la plus ancienne parfumerie de Cannes.